S'aimer soi même suffissement

vendredi 26 février 2016

Aimer en couple





 «Le seul vrai problème de tous les temps se trouve dans le cœur et les pensées des hommes. Il ne s'agit pas d'un problème physique mais d'un problème moral. Il est plus facile de modifier la composition du plutonium que le mauvais esprit d'un individu. Ce n'est pas la puissance d'explosion d'une bombe atomique qui nous effraye, mais la puissance de méchanceté du cœur humain, sa force d'explosion pour le mal».

Albert Einstein (1948) 

Le verbe aimer est l'action du substantif amour. Action qui est possible diviser en deux phases complémentaires, une passive et une autre active. Traditionnellement, pour un couple, la première est désignée comme un événement irrationnel et animal: tomber en amour. Un moment spontané où l'âme (psyché), souffre une maladie (pathos) mystérieuse - fatale pour certains- qui lui attire vers un autre être défini.


La seconde phase, a un caractère plus rationnel et humain: elle conscientise sur le fait d'être en amour, d'en chérir tendrement et d'en s'attacher 'a un être humain. Ce moment se constitue de la première étape, plus une analyse constante sur l'autre et sur soi, en termes de savoir qui est l'être aimé, qui je suis et pourquoi m’intéresse cohabiter avec et lui donner mes biens, sans aucun autre intérêt que lui faire le Bien.


L'amour réel en couple (accepter l'autre par ce qu'il est avec moi et avec l'autres) inclut l'amour romantique (affection, attraits émotifs complexes, potentiel du bonheur, tout ce que j'en peux bénéficier par être aimé, le sentiment d'être désiré, etc.) et l'amour érotique (éros) que signifie rencontrer chez l'autre mes valeurs idéalisées de beauté (les traits physiques) appelé «le coup de foudre». Alors, le couple évoque une merveilleuse union tant charnel, tant spirituel. Cet amour réveille l’instinct de procréation, qui a besoin de développer la sensualité et la sexualité. Par le rationnel humain, on ajuste la passion et en conséquence, coordonner une sexualité de couple qui met au centre l'être aimé. 

Le couple humain réuni à deux personnes uniques, si différentes en son anatomie, si différentes en sa psychologie. Tout couple devrait être l’exemple parfaite d'une relation éthique: Bien par Bien, donner et recevoir, recevoir et donner. Tout ceci est possible par l'hospitalité, la bonté, la tolérance et le respect accordés par les  deux amoureux dans leur vie.


L'amour réel, donc, c'est le contact constant avec l'être aimé qui satisfait mes besoins et vice-versa et parce qu'il ou elle suscite mon amour. L'amour est une relation éthique dont les deux amoureux adoptent des comportements en fonction de l’autre. À turne de rôle, un est l'agent motivant des comportements, ainsi que récepteur des biens (attention, admiration, plaisir, satisfaction des besoins) et l'autre est l'agent donnant.

Le principe de réciprocité est indispensable pour garder le bien-être individuel. Si ce principe de réciprocité n'existe pas, on ne se trouve pas à face de la relation éthique qui est l'amour.









Elle s'agit d'une autre type de relation nommée luxure naît d'un sentiment égoïste. Dedans d'elle, les amants ne les sont pas parce ce qu'un ou les deux acteurs ne tiennent pas compte de l'autre: de son implication en le plaisir individuel, ni des limites de sa personne, ni des besoins. La personne ne l'est plus car elle est vue comme un objet externe qui donne du plaisir pérenne.


Les buts ultimes d'un couple sont un bonheur et un plaisir partagés, donner bienveillamment du plaisir et d'être mutuellement dévoués disparaissent en présence de la lascive et de l’égoïsme. La cause de l'amour, se donner à l'être aimé avec l'unique intérêt d’augmenter son bien-être et d’ d'incrémenter sa félicité sont annulées.

L'amour réel se fonde en vertus individuelles (refus de mentir, liberté de vivre et développer son identité individuelle, patience pour attendre à que l'autre soit prêt), en les compétences d'empathie, de solidarité, de communication pour mettre à plat les différences et en le respect par celui ou celle qui m'a accordé sa confiance. C'est l'amour qui «est ici »avec moi et qui est sensiblement perceptible (prête sa vue et son oreille) à mes besoins, tant en ce qui est physique, spirituel et psychologique. L'amour est une entreprise active qui est ancrée dans la capacité d'aimer et tendant à la croissance et le bonheur d'être aimé.

En cet amour ne prédomine pas un pathos: je suis aimé de quelqu'un et je dois accomplir des actes que démontrent mon amour par cette personne pour pouvoir être aimé autant comme je le désire:« Aimer en premier pour être aimé après« dit le dicton. Il y a un comportement de protection, d'éviter de lui faire du Mal, en contre-opposition à la relation luxurieuse. Se présente aussi, la responsabilité d'aller à l'appel de l'être aimé si celui est en difficulté ou à un besoin de soins spécifiques, en ne lui laissant pas tomber lors de moments difficiles. Les partenaires ne délaissent pas le couple si des durs coups surviennent. Aimer s'apprend en aimant et bien aimer se fait en faisant le Bien.


Quand toutes ses valeurs manquent individuellement, la survie de l'amour est impossible, car le cœur est stérile et il n'y a pas aucune bonne intention que lui habite. Surmonter l’égoïsme est possible seulement  si la volonté s'incline par la recherche et l'apprentissage de bien aimer. 







Tous les droits réservés sur le texte © CECILIA RE, 2016.

mercredi 17 février 2016

Sans Éthique, la barbarie

     «Si donc la nature inédite de notre agir réclame une éthique de la responsabilité à long terme, commensurable à la portée de notre pouvoir, alors elle réclame également au nom même de cette responsabilité un nouveau type d'humilité – non pas une humilité de la petitesse, comme celle d'autrefois, mais l'humilité qu'exige la grandeur excessive de notre pouvoir de faire sur notre pouvoir de prévoir et sur notre pouvoir d'évaluer et de juger».
                                                       Hans Jonas 

L'Éthique, science ancienne, plus que l'histoire de la Grèce (1) qui l'a donné naissance formellement par l’organisation des énoncés ou de principes prescriptifs ou normatifs-que finalement, servent à évaluer- a sa place en toute conscience humaine. Aucun individu humain en possession de sa santé mentale ne peut pas argumenter d'être incapable pour discerner entre le Bien et le Mal. Ces deux notions sont si primitives comme l'homme même l'y est. 

L'Éthique est enracinée en la nature humaine et elle est révélatrice de sa rationalité reliée 'a la  bonté ou 'a la méchanceté, observable au moyen des comportements infligés envers soi-même, envers autres hommes et envers la nature. L'Éthique laisse d'être une théorie abstraite pour s'habiller en chair et en os en chaque homme qui exerce sa moralité. Celle-ci a de conséquences matérielles, psychologiques et spirituelles énormes qui affectent notre entourage immédiate, le médiate et l'éloigné, car tout est planétairement relié.

Cette discipline philosophique a le propos ultime idéal de guider l'homme vers  l'accomplissement des actions béates, droites, bienfaisantes et vertueuses. Donc, l'homme s'impose à soi-même d'atteindre des objectifs que l'obligent à surmonter ses imperfections, ses faiblesses, ses vices, son irrationalité, son esprit conformiste, sans autocritique, son malsain orgueil et son égoïsme. La volonté humaine s’exerce et s’empêche à causer des dommages.
    
L'Éthique fait appel à la critique, à l'introspection individuelle, à la méditation pour parvenir à préciser sa position par rapport à l'échelle de conduites universellement bénéfiques, ainsi pour découvrir l'effet de ses actions.

Cette science invite à appliquer la discipline sur la volonté en vue de la rendre forte, constante, motivé à toujours faire le Bien et à éviter de faire le Mal. À vive voix, elle clame par approfondir et épandre la science de l'Éducation, pour  promouvoir le respect de Droits de l'homme (2). Elle incite à agir en utilisant de règles que font à la civilité, à la convivialité, à la politesse, à la gentillesse et à la galanterie d'un individu et d'un peuple, en son collectif.

En définitive, cette discipline philosophique et sociale aide à l’homme en sa cherche d’une vie de félicité, de paix et de justice pour tous. Les conséquences inexorables par l’adhésion à ses saines prescriptions ne peuvent pas être autres que bénéfiques: un vrai progrès, l'équité, la joie de vivre et le respect par la Vie, celle-ci comprise en toutes ses diverses formes. 

L'Éthique amène à l’homme à se polir, à s’ennoblir en éliminant de sa personnalité tout ce que lui place en la condition d'un simple animal irrationnel et amoral.

La tolérance, le sentiment de rapprochement universel entre tous les hommes, la solidarité, l'égalité, le désir de liberté et le désir de bien commun (3) c'est-'a-dire, que tous les hommes puissent profiter de la santé, des biens matériels (ceux-ci provenant des matières primes données généreusement par la Nature), de sa propriété,  forment partie du vocabulaire de l’homme éthique.

Vivre éthiquement demande à l'homme développer le courage et abandonner la peur pour faire et exiger le Bien; requière de lui devenir juste pour exiger et mériter justice; lui sollicite la tempérance pour maîtriser ses passions, lui impulse à penser avec clarté et résister à la tentation d'en faire le contraire à son salut et au salut de tous. L’homme  nécessite de la prudence pour prendre distance, analyser et bien agir par la suite. Alors, un acte éthique obéis à ces quatre vertus (courage, prudence, tempérance, justice) et à la réflexion conscience faite.

Les principes éthiques utilisés en le domaine de sciences pour la santé humaine sont le respect par l'autonomie, la bienfaisance, le no malfaisance et la justice applicables en simple règles au quotidien: dire la vérité, respecter la vie privé, protéger la confidentialité, obtenir le consentement. Par le deuxième principe, prévenir un mal, enlever le mal, faire et promouvoir le bien. Par le troisième, ne pas commettre du mal et par le dernier, être équitable en ne faisant pas de favoritismes ou d'injustices.

Par convenance, la moralité des hommes peut s'habiller en gris et être relativisée mais par l'Éthique, on porte une tenue en blanc ou en noir. Un individu humain est raciste ou ne l'est pas; est juste ou ne l'est pas; est bienfaisante ou ne l'est pas, est honnête ou ne l'est pas.

Devenir éthique dans notre vie nous fait réveiller à l’entendu et aux limites de nous droits et de nos obligations qui débutent et finissent où commencent celles des autres. Bonne conseillère, merci à l'Éthique on apprendra à agir avec sincère modestie, à reconnaître ses fautes sans les attribuer aux autres. Elle parvient à nous aider à développer notre éducation, à chercher avoir un jugement correct, à obtenir plus de maturité, d’autonomie, de sagesse. On devient juste, magnanime, généreux et empathique.

Les gens ont leurs idées, leurs croyances et sa façon de voir la vie; tout ceci doit être respecté. Cette valeur implique traiter les gens avec courtoisie, en considération de son âge, ses limitations, sa position ou la hiérarchie.









Rappelons-nous de quelques règles basiques de convivialité:  

J'entre ou je rentre, je salue
Je croise 'a une personne, je salue
Je m'en vais, je salue
Je reçois quelque chose, je confirme sa réception
J'envoie, il y a de nouvelles, de changements, je tiens au courant
Je reçois une faveur, je remercie
Je promis, j'accomplis  
J’offense, je m’excuse
Je ne comprends pas, je questionne
J'en ai, je partage
Je n'ai pas, je n'envie pas
Je salis, je nettoie 
Je désordonne, j'ordonne 
Ne me plaise pas, je respect
J'aime, je l'exprime
Je ne vais pas aider, je ne dérange pas
Je brise, je répare 
J'emprunte, je retourne
Me parlent, je réponds
J'ouvre, je ferme
J’achète, je paye
Ca me concerne, je suis impliqué, je participe
Quelqu'une est au point de commettre une faute, j’avertisse
Ce n'est pas à moi, je demande permission 
Je me suis trompé, je l'admets
Je ne sais pas, je n'opine pas
Je ne sais pas comme fonctionne, je ne touche pas
Je ne sais pas comme le faire mieux, je ne critique pas
Je dis, je fais, j'assume
Je veux, je demande sans oublier un s'il vous plait 
Quelconque souffre, je console
Je sais du mal fait, je dénonce
Quelconque vulnérable est violenté, j'agis
Quelconque a besoin d'aide, j'offre mon aide
Je suis en retard, j'informe
9:00 a.m., je peux contacter à qn   
9:00 p.m, je ne contacte pas personne sans consentement
Quelconque dort, je ne fais pas de bruit
Quelconque me cri en parlant, je ne réponds pas
Je peux aider, je le fais 

Ne sera pas- t- il merveilleux que moi, ma famille, mon arrondissement, ma communauté, ma ville, mon pays et tout le monde se comporte ainsi?






Notes
(1) L'histoire de l'Éthique commence  avec Socrate et les sophistes, l'étape dite anthropologique de la philosophie grecque dans le V siècle avant J.C. (allant de 450 à 400 avant J.C). Puis, est remarquable la pensée et  la plume géniales d’Aristote en son ouvre Éthique 'a Nicomaque.
(2) http://www.un.org/fr/documents/udhr/
(3) Notion spirituelle-théologique, philosophique et juridique. Devoir de toute organisation sociale et politique, sans exclure  l'Économie.     

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