S'aimer soi même suffissement

dimanche 10 avril 2016

La faute à Descartes et de quelques millions d'obsequantes



« Les caractères principaux de la société (in)humaine correspondent aux caractères principaux de l'homme.»
H. Spencer. Introduction à la science sociale. Paris, F. Alcan, chapitre III

Comte(1) , Espinas (2), Schopenhauer (3), entre autre auteurs (4,5,6,7) arrivent à cette même conclusion formulée par Spencer qu’exprime l’analogie entre les caractéristiques des hommes d’une société et les caractéristiques acquises par la société et ses organisations.

Qu’arrive-t-il si tous les hommes d’une société ont de la préférence par le Mal, c’est-à-dire, de s’engager sans remords de manière impulsive et récurrente à des comportements violents et immoraux au détriment d'autrui ou par l’inclination à privilégier uniquement tout ce que lui procure du plaisir sans faire des efforts pour l’obtenir?

Nous aurons une société discordante, alfa numériquement éloignée de l’utopie décrite lors de discours provenant de diverses sources (politique, juridique, religieuse, sociale, scientifique). Nous serons témoignons de l’absurdité sociale prêchant une chose mais en faisant une autre dont le qualificatif d’hypocrisie a sa place. La réalité sociale acquière deux dimensions: une imaginaire discursive intellectuelle et une autre pratique, diamétralement opposée, construite par une grande majorité de gens à partir de son rôle sociale.

La personne navigue, alors, entre deux océans différents qui peuvent bien lui amener à la maladie, étant donné qui est obligé à faire une dissociation consciente constante entre la réalité mentale logique, éthique et discursive et la réalité que se présente comme absurde[8] et menteuse.

Pour faire le Mal en sachant que c’est le mal, il faut arriver à nier l’existence du Bien et s’en moquer de tout ce que la représente; endormir sa conscience et se confier en les relations établies sur le pouvoir conféré ou permis par la société ou en combinaisons secrètes qui se comportent comme les loggias, la mafia et tout autre regroupement malsain. Le principal trait de cet individu homme c’est l’égoïsme  ou socio-centrisme.

Que signifie ce terme? Il définit à un individu préoccupé par ses besoins et intérêts où il ne se soucie pas ou peu par les droits, les sentiments, les intérêts, les besoins, les biens  d’autrui. Cet individu tient à exploiter les autres sans les faire confiance. Habituellement, se déresponsabilise de tout le mauvais que peut arriver et ce n’est pas rare qui soit négligent. Il fait preuve de carences affectives importantes, d’abus psychologique ou physique si le peut, toujours dirigé envers son prochain.

Le mépris et la transgression des droits lui excitent, ce que signifie une incapacité pour se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux et égaux. A la tendance à tromper par profit ou par plaisir. Utilise tout l’appareillage disponible pour se protéger en cas de se voir dévoilé en sa méchanceté.

Il est un homme impulsif, s’irrite facilement et essaye de la camoufler. Il est inconsidéré envers la sécurité, la santé,la dignité et l’intégrité d’un d’autre.

Généralement, il est un piètre parent, un mauvais conjoint et un patron autoritaire. Il ne présente pas de remords, indiqué par le fait d'être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui, sans s’excuser. Il est ainsi incapable de prévoir les dommages qu’une autre peut en souffrir. Il ne pas rare non plus qui pense ou exprime que sa victime est stupide, inférieure, de ne pas savoir se débrouiller ou de mériter leur sort. Il peut penser que chacun se bat pour ses propres intérêts et que tout est bon pour ne pas perde.
   



Cette description, que reflète la plupart des individus que nous côtoyons tous les jours, correspond à la personnalité antisociale figurant en les diagnostiques de maladie mentale[9,10]. Donc, nous sommes à face d’une société malade et criminelle, manifeste, impunie et ou latente.

Auparavant, le criminel était lié à la pauvreté ou à la maladie mentale. Actuellement, nous assistons au fait que cette insensibilité criminelle provient plutôt des hommes se mouvant en sphères de pouvoir, de décision, qui ont plus qu’assez pour rassasier leurs besoins basiques. L'individualité individuelle c’est parallèle à l’individualité sociale. 

La Psychologie étude le comportement des hommes et la Sociologie le comportement de la société. On voit bien et claire que les deux finissent pour étudier la même chose. Donc, l'axiome « les caractères de l'agrégat sont déterminés par les caractères des unités qui le composent » doit s'appliquer non seulement à l'organisme collectif de la société, mais aussi aux organismes partiels qui la composent.

L’homme influence la société et la société influence le comportement de l’homme beaucoup plus, parce que celui-ci est modelé par une multiplicité de systèmes sociales toxiques et infirmes pour son intelligence, sa connaissance et son esprit. Ceci explique le pourquoi des erreurs socialement commis; ceux-ci démontrent un jugement parfaitement absurde lors des questions que ne demandent qu'un peu de bon sens. On entend des expressions comme «la politique dit», «je vous explique la procédure», «aucune règlement existe au respect», «le manuel ne l’explique pas», «il faut attendre que la commission résoudre» même si un tiers est en train de mourir, de rester handicapé ou de tout perdre. Pire encore, ne sachant quoi faire, responsabilise à l'autre partie laquelle sera traitée avec méfiance, diffamation, indifférence. Cette position conformiste remplace à la personne pensante et bienveillante par un sujet morale imprécis et impersonnel, prétendant s’enlever la responsabilité, sans résoudre absolument rien, en faisant le Mal.

La foule est un endroit idéal pour faire mourir le Bien et tout ce qui est bon, étant la perversité une qualité plus active, plus facile à faire. Le Bien demande un effort introspectif, le sacrifice de s’ajuster aux vertus morales, aux principes éthiques, aux lois positives et aux lois divines, lesquelles sont dirigées à faire le Bien et éviter le Mal. Il demande de l'humilité pour se mettre en doute et douter de tout l'appris, de l'analyse  et le traitement qu'on fait sur la réalité et ses composantes, incluant l'homme. 

Aujourd'hui, les crimes sont des actions commisses par une collectivité (vols, fraudes, escroqueries) des individus qui appuient à des individus ((white collars ou voleurs de gants blancs) plutôt que la action d’une personne. Le Droit et surtout le pénal, reste comme aveugle et inerte car devrait juger à plusieurs individus par un événement criminel. Conformiste, il continue, en meilleurs de cas, de distinguer la partie de responsabilité qui correspond à un individu. 

Les Comités d'Éthique ne font pas mieux, car les cas que réussissent à passer par plusieurs filtres à mains d'individus,duquel le plaignant ne connait pas son niveau de moralité,sont peu en comparaison à toutes les plaintes qui ont été juste ou injustement refusées pour en faire une suite à la demande d' enquête. 

Où le Droit ne peut pas arriver, l’Éthique y peut, en réveillant la conscience morale envers soi-même, envers autres et envers l’écosystème. Éthique et Amour peuvent bien faire de miracles. 

Il s’agit d’initier de changements en les obsolètes curriculums que gardent l’héritage d'un paradigme erroné, lequel rendre les sociétés aveugles, malades et criminelles. 

Un modèle dit scientifique mais fondé sur une unique vision pour comprendre le monde et comprendre l'homme, objectif, réductionniste et mécaniste élaboré par René Descartes(11,12), lequel, depuis de 150 ans de mise en action, se montre incapable à éduquer pour: développer tout le potentiel humain, comprendre la complexité de la réalité, éduquer pour l’amour, la félicité et la paix.

En fois de prescrire seulement par méchanceté, profit et envie d'argent d'antidépresseurs, d’anxiolytiques, d’antidouleurs, de psychotropes, de Ritaline; en fois de préjuger, ignorer, se désintéresser et d'avoir peur à la différence, essayons l'amour, les comportements affectifs universelles et humains tels que l'amitié, la communicabilité, l'écoute, l'empathie, le sourire, le câlins, les bisous, les accolades sincères.









La situation critique de la société est le produit d'hommes éduqués et professionnels. La faille du curriculum est grande. Un curriculum qui répond aux valeurs oubliés de l'humanisme mettra en marche un procès de conscientisation sociale constant, évolutif, contenant des aspects permettant penser, être et agir bienveillante  en société. 

Notes et webographie 
[2]Espinas, A. ( 1878 ). Des société animales . Récupéré 10-04-16 https://ia801408.us.archive.org/4/items/dessocitsanimal00espigoog/dessocitsanimal00espigoog.pdf
[3] Schopenhauer,  A.( 1818). Le monde comme volonté et comme représentation, Récupéré 10-04-16 http://www.schopenhauer.fr/oeuvres/fichier/le-monde-comme-volonte-et-comme-representation.pdf
(4) Sighele,Scipio. (1901).  La foule criminelle. Essai de psychologie criminelle. Récupéré 10-04-16 http://classiques.uqac.ca/classiques/sighele_scipio/foule_criminelle/la_foule_criminelle.pdf
(5) Szabo, D. (1978).Criminologie et politiqu criminelle. Récupéré 10-04-16 http://classiques.uqac.ca/contemporains/szabo_denis/criminologie_et_politique_criminelle/crimino_et_pol_criminelle.pdf
(6)Ferri, Enrico.(1914). La sociologie criminelle. Récupéré 10-04-16 http://classiques.uqac.ca/classiques/ferri_enrico/sociologie_criminelle/ferri_soc_criminelle_2.pdf
(7) Lombroso, César. (1887). L'homme criminel. Récupéré 10-04-16 http://classiques.uqac.ca/classiques/lombroso_cesare/homme_criminel_1887/homme_criminel.pdf
(8)  
Qui est contraire à la raison, au sens commun, qui est aberrant, insensé.//Qui parle ou agit d'une manière déraisonnable//Pour les existentialistes, se dit de la condition de l'homme, qu'ils jugent dénuée de sens, de raison d'être (Philosophie de l'absurde de Sartre et Camus; Théâtre de l,'incommunicabilité de Beckett, Ionesco, Gombrowicz)//Raisonnement par l'absurde supose un raisonnement qui valide une proposition en montrant que sa négation conduit à une contradiction. En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/absurde/309#YIvyPKpqjf4t2gEk.99

(9) Appelé aussi sociopathe, remplaçant le terme sychopathe.
Mercuel, A.( 2003).Conduites psychopathiques. Récupéré 10-04-16  https://www.marseille.fr/sitevdm/document?id=2969&id_attribute=48
(10) Palazzolo, Jérôme. (2010). La personnalité antisociale. Récupéré 10-04-16 http://www.docvadis.fr/palazzolo/document/palazzolo/la_personnalit_antisociale/fr/metadata/files/0/file/Synthe%CC%80se_Personnalite%CC%81%20antisociale.pdf
(11) Descartes, René. (1637). La méthode. Récupéré 10-04-16 http://classiques.uqac.ca/classiques/Descartes/discours_methode/Discours_methode.pdf
(12)Descartes,René. (1684).Règles pour la direction de l'esprit. Récupéré 10-04-16 https://upload.wikimedia.org/wikisource/fr/a/ab/RDE.pdf

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