S'aimer soi même suffissement

samedi 21 mai 2016

La valeur de la Vie


Le monde en que nous vivons est dirigé par l'envie de faire de l'argent,en la plupart des cœurs, coûte quoi coûte:fraudeur, mentir, voler, opprimer, désinformer, occulter sont les moyens employés, réalisme que nous entoure et qu'il faut assumer. Unique valeur, unique but, unique prisme pour voir la vie en numéros, l'argent, comme unique motivation pour vivre, certains hommes veulent la ramasser pour...aller où? Pour manger et vêtir plus qu'un autre homme? Pour consommer plus? Un cœur et une tête vide ne peuvent pas se remplir par des objets matériaux, des objets qu'existent merci à l'exploitation des ressources naturelles.  
Luc 12 Ne vous préoccupez pas
«22 Jésus dit ensuite à ses disciples: C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. 23 La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement.24 Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux!»


La science de l'Économie est bien nécessaire mais sans un cadre Éthique, elle devient esclavagiste, sauvage, chaotique. Elle devrait être au service de la vie: améliorer la qualité de vie humaine, les standards de santé, d'éducation,d'habitation où l'homme vit.

Les espaces verts environnants se transforment en terres potentielles pour de nouveaux bâtiments qui ne laissent pas de trace de la vie naturelle que existait en dans ce domaine. L'homme vit enfermé dans une jungle de béton gris parce que les couleurs dans les murs sont interdits. Rien de fleurs, pas d’oiseux, pas de couleurs, tout gris comme le ciel de l'hiver.

L'Économie et la technologie sont subjuguées par une carrière folle de produire plus,plus vite et au mineur coût. Tout ce que ralentit cette production ou que fait dépenser de l'argent est condamné: le fœtus et la mère qui le porte, l’enfance, les aînés, les malades, les pauvres.





L'homme et la femme ouvriers courent pour aller à travailler et pendant de longues journées d'huit heures essayent, au rythme semblable à celle d'une machine, de produire plus de ce que son physique et de ce que son mental lui permettent faire naturellement.

Cet homme peut dormir entre quatre et six heures par jour. Le reste du temps c'est pour éduquer ses enfants, préparer ses repas, lesquels finissent pour être toujours rapides, aller à la toilette, faire quelques courses, ranger un peu sa maison, faire un peu d'exercice pour essayer de se garder en santé, s'hygiéniser et voyager au moins, deux heures pour se rendre à son travail. Ce rythme insane de travail, mal appelé de vie et le fait d'habiter en ville, lui éloignent de la nature.

Nature que volontairement est enlevée de notre champs de vision et de notre proximité. La grandiose Nature avec sa beauté et sa magnificence, mène à l'homme à s'émerveiller et à se questionner par l'existence de quelque chose plus sublime et supérieure à soi-même.

Un homme qui s'étonne par l’équilibre magnifique que la Nature enferme pour donner la vie à toute une planète entière avec ses créatures, la que forme l'habitat où vivent les hommes et que ceux-ci ont perturbé, ne peut pas continuer à penser que lui est une poussière naît pour mourir sans plus.

Un homme qui découvre la divinité de la Vie en la nature arrivera à découvrir la sienne et la d'autres formes de vie. Quand lui regardera le Ciel, verra comme le soleil, la lune, les étoiles et les autres planètes lui sont nécessaires pour assurer sa présence sur la Terre.

«L'idée que certaines vies valent moins que d'autres est la racine de tout ce qui va mal dans ce monde».
                            Dr. Paul Farmer

Un homme qui comprend ceci connaîtra la valeur de la vie, de sa vie et de toute forme vie; l'importance d'avoir du temps pour vivre; que lui est ici pour se comporter en justice car arrivera un temps où le Créateur de toute vie, viendra à lui demander comment lui a fait usage de toutes ses ouvres. 


Cet homme apprendra que lui est transcendant et qu’aucun homme ne mène pas une existence vide de sens parce qu'il y a une vie depuis de la mort, merci au plan de salut divin.



Il saura qu'aimer à son prochain est et s'aimer soi-même en sa juste mesure sont de commandements. Que aimer la vie, la protéger et la préserver est prioritaire.


Il saura que la simplicité, la frugalité c'est une attitude correcte pour faire que tous les hommes aient une vie avec un minimum de confort et de qualité en égalité.

Il valorise le moment présent car il est son passé et son future et les trois méritent de lui laisser de souvenirs agréables, de félicité et de calme.

Il remercie être en vie. Parvienne à comprendre que la miséricorde, la longanimité, l'empathie, la pureté d'intention, être juste, optimiste et généreux sont des lois pour son évolution, la que transite entre l'étape primitive d'individu homme à la de personne humaine, celle qui reconnait la divinité en toutes les choses et chosit de Faire le Bien et Éviter le Mal.



                       Namasté. Amén.


TOUS LES DROITS RÉSERVÉS SUR LE TEXTE ©, CECILIA RE, 2016. Vous pouvez citer ce texte en faisant la suivante mention: RE, Cecilia.(2016). La valeur de la Vie (Article). Repéré (date) http://culturamour.blogspot.ca/





mardi 10 mai 2016

Pour amour

« Travailler avec amour c'est construire une maison avec affection, comme si votre bien-aimé devait habiter dans cette maison ».


Kahlil Gibran

En réfléchissant sur le témoignage d'un membre de la famille d'une des infirmières qui se sont suicidées, employée dans le CHUQ (2010) qui avait reçu ces mots de la part d’un 'employé de Ressources Humaines: « Ce n'est pas la première qui s'est tuée et ne sera pas la dernière, » je me suis posée cette question: La santé sans éthique, c’est santé ?  Est-ce que c’est humain mourir, se rendre malade, souffrir de blessures, devenir physiquement handicapés pour  prendre soin d'un autre être humain ou pour produire ?

L’Éthique, branche de la Philosophie consacrée à l'étude rationnelle de l'application de la morale, de la vertu, du devoir, du bonheur et de la qualité de vie, doit être le fondement de toute société humaine. Elle devrait être présente en l’esprit de ses membres, de chaque famille, de chaque institution, en ses professionnels et en ses dirigeants. Pour développer des projets, des lois, des sociétés, des entreprises, pour vendre de services, pour prendre des décisions et pour interagir avec les gens, nous devons construire notre comportement sur ces notions, si nous ne voulons pas récolter le chaos social.

Bioéthique, dérivation de l'Éthique appliquée à l'étude systématique du comportement humain en relation avec la biologie et la médecine, vérifie la cohérence entre les valeurs éthiques universelles et les valeurs morales des professionnels œuvrant dans le domaine de la santé. Cette science est un outil valable pour conduire les limites du « devoir faire » dans d'un contexte démocratique, basé sur le respect des droits de l'homme et des principes fondamentaux de la bioéthique[1]: les concepts de personne humaine[2], de dignité humaine[3], d'autonomie, d'intégrité, de justice, de bienfaisance, de non malfaisance, d'utilité.

L'Éthique est une constante invitation intellectuelle. Elle mobilisant la réflexion en examinant le comportement professionnel, plaçant les participants dans un espace d'introspection continu sur leurs valeurs personnelles, leur vision sur la vie, sur sa profession et sa relation avec le contexte humain.

L’Éthique mène à nous interroger sur les valeurs et les principes tenus par une profession exercée et son rapprochement ou distance avec sa propre personnalité individuelle. Ensuite, cette science étudie les valeurs et les principes en vigueur dans une société. Son utilité réside en l'établissement d'un diagnostic, faire face à ce qui est présentement avec ce qu'il convient ou devrait être, afin d'encourager une prise de conscience vers la nécessité d'améliorer.

S’actualiser sur la bioéthique n'est pas une perte de temps ou d'argent. Au contraire, cela signifie créer des espaces interdisciplinaires et multidisciplinaires de discussion qui permettrait une approximation plus précise sur l'état de santé ou de l’infirmité des travailleurs en le champ de la santé ou de tout autre secteur économique. «Sommes-nous nés pour travailler comme des animaux?» se questionne Benito Pérez Galdòs.

« Où est l'argent que nous devons gagner pour être heureux et profiter; où est l'argent qui, après le travail, a de me rester pour mon goût personnel, pour sortir, pour vivre, pour profiter, pour draguer ou est-ce qu’ici seulement on peut survivre? » chante Miguel Cantilo.

La construction et le renforcement des équipes de santé en l’hôpital ou non, pour discuter démocratiquement sur l'organisation, la qualité de vie, le  respect des droits de l'homme et les droits civils commencent tout d'abord par l’application chez les travailleurs  et puis, par les clients.

La santé commence par sa maison pour l'étendre ensuite à la maison du voisin. L'employé cesse d'être un nombre et devient une voix, exprimant ses connaissances, sa personnalité psychologique, morale et juridique.


«Prend soin de soi, ceci c'est l'amour. prend soins de centaines, ceci c'est les soins infirmiers».

Généralement, la Bioéthique est conçue en fonction du client, mais elle s'applique aussi à la santé des travailleurs, en Santé occupationnelle,  Médecine au travail, en les professions connexes au travail, qui ont par but améliorer ou  préserver la santé, protéger et augmenter la qualité de vie des travailleurs en milieu de travail. Les ajustements dans les conditions en lesquelles s’effectue le travail, la réorganisation du travail lui-même, le nombre des effectifs que l'exécute et les changements dans l'environnement physique permettent atteindre ces objectifs.

En ce sens, la Bioéthique est identifiée avec les objectifs de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) qui réalise des propositions et est axée sur des recommandations visant à améliorer la qualité de vie des travailleurs; démontre les mauvaises conditions de travail; met l'accent sur l'importance de que chaque être humain ait accès à un travail décent (TD)[4] concept encadré par l’Éthique et que cherche la justice sociale, des salaires concurrentiels, l’équité de sexe, la sécurité sociale et la formation continue.

Les Soins infirmiers, étant que profession principalement exercée par femmes, fait face à des risques multiples, qui la transforment en la profession que plus risques accrus pressente pour la santé personnelle, en plus d'êtres les moins payées dans le domaine de la santé[1], même si les infirmières jouissent de la sympathie et de la reconnaissance du public dans le monde entier.

Le temps a une importance vitale dans le cycle de vie d'une personne, tant comme l’y la santé. Autour du temps est structuré et organisé le travail en huit heures, après le XIXe siècle. Peu d'études scientifiques ont été faites compte tenu des concepts temps, santé et travail au cours du XXe siècle, mais la plupart conviennent en que les pauses, les pauses supplémentaires par cinq minutes, les pauses pipi, les pauses pour manger, augmentent la productivité au travail, réduisent l'inconfort visuel, le musculo-squelettique et améliore la santé mentale des employés[1][2]. Les recommandations qui ont émergé de la recherche faite par Phd Angelo Soarez, entre autres, révèlent que la santé du personnel de la santé est gravement touchée par la mauvaise gestion des ressources humaines[8].

Tandis que les femmes sont fatiguées davantage que les hommes, que par leur structure physique, ne peuvent pas effectuer des efforts physiques considérables ou soulever des poids, que nous avons besoin de dormir plus que les hommes[9], que la sieste est bénéfique pour la santé[10], qui logiquement personne ne peut pas vivre si passe 8 heures au travail, 8 -10 heures destinées au sommeil,  s’accommoder une vie de famille, de carrière et sociale en le peu de temps qui reste sur 24 heures, une réduction de la journée de travail à six heures serait le meilleur pour tous les employés[11].

En ce qui concerne les pauses, on peut utiliser le conseil donné par l'Université de Toronto[12] qui dit « 17 minutes de pause par 52 minutes de travail ». Et à ce que concerne pour manger, 30 minutes comme il est dit par l'OIT[13].

J’opine qu’on peut s’en servir de mêmes pauses conseillées pour le travail intellectuel[14], en faisant une légère adaptation: 55 minutes de travail, 5 minutes de pause, pour la première heure de travail; dès prochaines heures, 50 minutes de travail, 10 minutes de pause*** et pour manger, 45 minutes.

La charge de travail infirmier, celui qui fournit qualité de service, sécurité pour le  public, selon les pouvoirs et compétences accordées par le niveau d'éducation acquise, faire un travail sans stress, respectant le temps pour chaque technique, pourrait s’organiser comme suit : une équipe composée d'une infirmière, deux auxiliaires infirmières et deux préposées aux bénéficiaires sur 4 patients sans trop de complexité d'attention (sans complications de santé majeures).

Trois équipes pourraient être dirigées par une baccalauréat en sciences infirmières et celle-ci, dépendra du chef de service responsable de son quart de travail. La recommandation de 1 infirmière sur 4 patientes n’est pas nouvelle, émanée  du Conseil International des infirmières(CNI). 

« Vivre sans lire est dangereux : t’oblige à croire en ce que d'autres disent » énonce Mafalda (personnage de fiction,d'un comisc argentin, créé Quino). 



Suite aux recommandations du CNI, on peut déduire que la meilleure qualité des soins infirmiers est produit par le ratio 1 infirmière, 1 patient.

À plus des soins complexes nécessaires pour l’attention d’un client en raison de leur état de santé, plus personnel infirmier sera nécessaire, ainsi qu'une réduction du nombre de patients à charge par une équipe. En chirurgie digestive, par exemple, seront nécessaires deux infirmières, deux auxiliaires infirmières et deux préposés aux bénéficiaires sur 4 patients, dirigés par un baccalauréat(infirmière clinicienne). Cette organisation permet la délégation et l'action participative de tous les membres de l'équipe soignante infirmier.

Par amour pour nos infirmières, par l'amour à notre population, dans un souci de nous-aimer à nous-mêmes, nous allons prendre soin de notre santé et celle de l'autre. Changeons le paradigme négatif de l'égoïsme et de violence par un paradigme positif et éthique. Le paradigme concernant le travail décent qui respecte la dignité humaine et respect à la vie. Changeons pour une meilleure santé pour tous, pour plus de qualité de vie. Changeons par une journée aborale de 6 heures. 





Notes et webographie
*La figure Préposée aux bénéficiaires n'existe pas en Amérique Latine. Il faut remarquer son important travail, tant que celui des auxiliaires infirmières. 
**Je suis baccalauréat en soins infirmiers, avec 28 ans d'expérience en clinique, supervision et gestion de services de santé, syndicalisme, enseignement présentiel et à distance(Déontologie professionnelle, Gestion de services de santé, Santé communautaire) comptant avec une spécialité et une maîtrise en ce domaine de l’éducation, aisni qu'un DEC en Communication Sociale.
*** Les personnes qui sont plus âgées ont besoin plus suivant de pauses. Les affaires. (2016). Travailler 25 heures par semaine maximum, passé 40 ans? Repéré 10-05-16 http://www.lesaffaires.com/blogues/olivier-schmouker/travailler-maximum-25-heures-par-semaine-passe-40-ans/586999
TFI. (2016). Le rsique d'ACV augmente quand on travaille plus de 55 heures par semaine. Repéré 10-05-16 http://lci.tf1.fr/science/sante/travailler-plus-de-55-heures-par-semaine-augmente-le-risque-d-8646544.html
[1] Au sens de l'Éthique et de la Morale, nous appelons principe tout jugement pratique qui dérive immédiatement de l'acceptation d'une valeur. La valeur de base (la valeur de toute vie humaine, de tout être humain) c'est la dignité humaine, sur laquelle tous les autres principes vont se fonder. De cette valeur, on attend: l'attitude de respect que toute personne mérite par le simple fait d'appartenir à l'espèce humaine, c'est-à-dire, de sa dignité humaine.
[2] Concept philosophique opossé à celui d' individu humain.

[3] En connaissance sur nous-mêmes et par intermédiaire d'ouverture en chercher la connaissance d'autres êtres humains, nous pouvons reconnaître en nous l'intelligence, la volonté et la liberté de l'homme, qui forment leur dignité humaine, condition supérieure que mettre la distance des autres êtres de la nature.Cette valeur singulière qu'est la dignité humaine est présentée comme un appel au respect inconditionnel et absolu. Un respect qui devrait s'étendre à tous ceux qui la possèdent : tous les êtres humains. Pour cette raison, même dans le cas où la société a décidé par consensus de ne pas respecter la dignité humaine, ce serait encore une réalité présente dans chaque citoyen.Ainsi, si la société décide d'exercer une discrimination contre un groupe intérieur, relégué à un traitement indigne, niant l'accès à l'emploi, à l'éducation; s'il sont persécutés, enfermés dans des camps de concentration ou tués, ce mépris ne changerait en rien sa valeur inestimable en tant qu'êtres humains.Par sa nature même, par la même force d'appartenir à l'espèce humaine, par son potentiel particulier génétique - que la maladie est capable de se cacher, mais qui resurgiront à nouveau si la personne reçoit en temps opportun une thérapeutique - chaque être humain est en soi digne et mériter de respect.
[4] Notion de travail décent se présente comme une réponse à la vulnérabilité croissante des travailleurs, principalement des jeunes, des femmes, des adultes pauvres, des autochtones, des personnes plus âgés et des enfants. Le TD implique l'emploi en quantité et en qualité, le travail de charge approprié, un travail décent et équitable, qui inclut le respect des droits, un revenu adéquat et équitable, des conditions de travail satisfaisantes, la protection sociale, dans le cadre de la liberté d'association syndicale et le dialogue social.
[5] Les infirmières sont les uniques intégrantes de l'équipe de soins de santé non non rémunérées par l'examen de bio-psycho-social de son client, incluant l’examen clinique-et pour élaborer les diagnostics de soins infirmiers nécessaires pour planifier leur intervention indépendante ou en collaboration avec d'autres membres de l'équipe de santé, à l'intérieur ou à l’extérieur de l’hôpital.
[6] Au Canada, la plupart des provinces et territoires fournissent aux travailleurs seulement une pause pour le lunch (non rémunéré)d'une demi-heure après chaque période de cinq heures consécutives de travail.Selon l'OIT-Organisation internationale du travail - parmi les pays industrialisés, le Canada, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande sont les seuls pays qui n'ont pas réglementé au minimum les pauses. McCann, D. (2005). Lois du temps de travail : une perspective globale. Genève: OIT.
[7] Au Québec, conformément à la Loi sur les normes du travail (LNT), la pause café et les pauses pipi ne sont pas obligatoires, mais doivent être payées et inclus dans le calcul des heures de travail lorsqu'ils sont octroyées par l'employeur.Comme dans les autres provinces, seulement pour manger, le travailleur a 30 minutes, sans salaire, après une période de 5 heures consécutives pour un repas. Cette période doit être payée si le travailleur ne peut pas sortir pour manger.
[8] Soares, Angelo. (2010). La qualité de vie chez les membres de l’’APTS, la CSN ET la FIQ AU CSSS Ahuntsic/Montréal-Nord. La santé malade de la gestion. Repéré 09-05-16 http://www.fiqsante.qc.ca/publicfiles/documents/2010-03-23_la-sante-malade-de-gestion_etude-soares_apts-csn-fiq_csssamn.pdf
[9] Terrafemina. (2011). Les femmes plus fatiguées que les hommes au quotidien. Repéré 09-05-16 http://www.terrafemina.com/forme/sante/artiles/7447-les-femmes-plus-fatiguees-que-les-hommes-au-quotidien.html
[10] Pfizer. (2016). Les effets énergisants de la sieste. Repéré 09-05-16 http://www.plusquedesmedicaments.ca/fr/article/index/power_of_napping
[11] L’Obs.(2015). La Suède teste la journée de 6 heures. Et ça fonctionne ! Repéré 09-05-16
http://tempsreel.nouvelobs.com/bien-bien/20151001.OBS6854/la-suede-teste-la-journee-de-6-heures-et-ca-fonctionne.html
Le monde.(2016). Au pays Bas, on travaille en moyenne 30 heures par semaine. Repéré 10-05-16  http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/03/aux-pays-bas-on-travaille-en-moyenne-30-heures-par-semaine_4858496_3234.html
[12] Université de Toronto. (2014). La quantité du temps qu'on doit travailler. Repéré 09-05-16 https://ejempla.com/negocios/la-cantidad-de-tiempo-que-debemos-trabajar
[13] OIT. (2005). Food at work. Reperado 09-05-16 http://www.ilo.org/public/spanish/bureau/inf/download/s_foodatwork.pdf
[14]Techniques de l'étude. (s.d.). La session d'étude. Repéré 09-05-16 http://www.tecnicas-de-estudio.org/tecnicas/tecnicas4.htm 





TOUS LES DROITS RÉSERVÉS SUR LE TEXTE ©, CECILIA RE, 2016. Vous pouvez citer ce texte en faisant la suivante mention: RE, Cecilia.(2016). Pour amour (Article).  Repéré (date) http://culturamour.blogspot.ca/

dimanche 1 mai 2016

Oye, C’est ta journée!


«Heureux sont ceux qui goutent à la douceur du travail sans être un esclave».
Benito Pérez Galdós

     Aujourd’hui, le 1 mai* c’est la Journée internationale du travail, une journée de célébration par excellence du mouvement syndical, quand il était par et pour les ouvriers, dans plusieurs pays du monde entier. Deux pays seulement ne le célèbrent pas: États - Unis et Canada. Au lieu de cela, ces deux pays célèbrent «Labor Day» en Septembre. Par solidarité mondiale, tous les pays devraient de fêter en la même journée pour renfoncer son sentiment de communion universelle en honneur à tous les travailleurs et travailleuses. Au passé, le 1 mai c’était une journée spéciale utilisée pour effectuer différentes demandes sociales et du travail, par exemple, l’historique revendication de la journée de travail de 8 heures (en 1886).
    
     Cette journée devrait être une opportunité de fêter en grand, de célébrer en joie, à partir du gouvernement, de dirigeants syndicalistes, de PDG d’entreprises, de dirigeants politiques, en fin de tous ce qui pensent être source d’un emploi digne.
     
     Il est nécessaire la reconnaissance à la grande masse d’hommes et de femmes qui laissent chaque jour leurs foyers pour se gagner le pain, donner un toit, de vêtements et de souliers, de l’éducation, de se payer des mesures permettent préserver et protéger sa santé et la de leurs enfants. Un bonheur immense devrait s’installer  dans tous les ménages des travailleurs dans le pays.
      
     Un grand applaudissement devrait résonner en toute la terre pour remercier à ces travailleurs qui se sacrifient, année après année, mois après mois jusqu’à l’âge exigée 65 ans[1] (réclamés de produire tel que le fait une personne de 25 ans). Ils laissent leur santé[2][3], son temps, son talent, ses compétences au service d’autres qui les emploient. Le travail n’est seulement ce qu’on fait sinon qui on est. C’est la masse ouvrière la que ne vit pas une vie avec tous les plaisirs qu’elle mérite mais c’est bien elle qui laisse une empreinte en l’histoire de son pays.
     
     Le travail est une véritable bénédiction qui peut devenir une malédiction en mains d’individus qu’en se servent pour opprimer, esclavager, réduire, contrôler le destin de son prochain et de sa famille. Quel homme affamé et fatigué aura les forces pour s’opposer à son oppresseur?, Quel homme en croyant qu’il y si peu d’opportunités de travail, ne supportera pas une paye inférieure par ses capacités et à son éducation?, Quel homme résistera ouvertement à un traitement irrespectueux à ses droits civiles et à sa dignité humaine? Quel homme sans suffisamment d’argent pourra se payer un avocat pour essayer de remédier les injustices subies dans son endroit de travail? Quel homme aura du temps suffisante pour investir en se défendre occupé en survivre? Pour se poser toutes ces questions, le travailleur/travailleuse a besoin de l’information sur ses droits syndicaux, civils et humains.

     
     Éviter l’éducation, la communicabilité et la divulgation entre les travailleurs et au public autour de leurs expériences infortunées, conflictuelles et anti-éthiques (la loi culturelle du silence) sont mesures du désamour pour pouvoir régner en faisant le Mal en impunité.
     
     On n’entend plus sur l’organisation de grèves massives, de demandes sociales en vues de changer ou d’améliorer quelque aspect du travail, attirer plus de bénéfices par ce qu’on fait, etc.     Est-ce qu’il n y a plus de leaders syndicales ou politiques que s’intéressent à la classe ouvrière? Il n’y a rien à réfléchir autour du travail, de la condition féminine au travail ou du travail infantile? Le travail est sans aucun doute, l'activité autour de laquelle gravitent une grande partie des préoccupations, des attentes et des intérêts politiques, économiques avec retombé sur l’Éducation.
     
     L’unique que ne participe pas en cette chaîne de décision c’est l’ouvrier et le futur ouvrier en formation. L’homme le plus heureux est ceci qui peut travailler en ce qu’aime faire, exerçant son droit de recevoir l’éducation qu’il a besoin pour suivre sa vocation librement, au moyen du support du système scolaire qui doit lui garantir son développement personnel et professionnel. «Aimer à la vie par son travail, c’est d’être intime avec le plus profond secret de la vie» nous dit Khalil Gibran.
     
     Une autre réflexion autour du travail  mérite notre attention : celle qui s’attache à la santé. Il existe une unique porte d’entrée pour tout employé en relation de dépendance en  Québec, l’actuelle CNESST**. Cet organisme gouvernemental est chargé de mener le tout, incluant les statiques [4] ‘[5]
   
     Ces statistiques rien dissent sur les travailleurs qui sont forcés à accomplir son travail blessés ou malades; qui sont mal diagnostiqués, diagnostiques que s’en volent dans le temps[6] (hernies discales qui disparaissent) ou que délibérément sont omis, pour ne pas payer ni les accorder du temps pour se reprendre, ni les traitements ni les aides complets en temps opportun pour éviter plus de dommages.
     
     Des milles de travailleurs et surtout de travailleuses sont poussés à démissionner ou sont congédiés par conséquence d’avoir souffert un accident grave que lui ligue à la déficience, l’incapacité ou le handicapé temporairement ou permanente (un chronique, selon le jargon à l’interne[7] de la CSST). Le nombre de travailleurs délaissés par le fameux système sous l’aide sociale, n’est pas divulgué. 
    
     C’est probablement le domaine du handicap qui rend le mieux compte de la nécessité d’envisager le lien entre santé et inégalités sociales de façon non univoque, las que s’aggravent si la victime est un immigrant[8][9].
     
     Silence et oubli autour des suicides[10][11], de la détresse[12][13], de le harcèlement et des manœuvres anti-éthiques en mains insouciantes de mal nommés professionnelles de la santé, des avocats complices, des directeurs de ressources humains corrompus et des fonctionnaires complaisants qui blessent et tuent plus que soigner, soutenir et faire justice.
     
     Un cri de douleur c’est produit par cette grosse machine fraudeuse contre les vulnérables citoyens lequel remplace à celui-ci que devrait émaner de la joie en ce jour international du travailleur.

     L’urgence d’enseigner l’Éthique encadré par l’Amour se fait sentir en toutes les sphères. II faut cultiver l’amour comme ont cultive un arbre ou une fleur.



Notes et Webgraphie 

*Étant donné qu’il s’agit d’un nom propre pour identifier un mois de l'année, il devrait s’écrire en débutant par une majuscule.
** CNESST Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail. Paradoxalement, il est supporté financièrement par le employeurs des victimes. Repéré 01-05-16  http://www.mmavocats.ca/doc/3_financementcsst20100126mga.pdf


[1] Espérance de vie au Québec pour les hommes 79 ans et pour les femmes 83. Repéré 01-05-16  http://www.statcan.gc.ca/tables-tableaux/sum-som/l02/cst01/health26-fra.htm
[2] JASP. (2014). La contribution des conditions du travail aux inégalités sociales de santé mentale chez les travailleurs québécois.  Repéré  01-05-16  http://jasp.inspq.qc.ca/Data/Sites/1/SharedFiles/presentations/2014/JASP2014_InegaliteSanteTravail_25Nov_CDuchaine.pdf
[3] JASP. (2014). Les liens entre les inégalités sociales et les conditions de travail associées aux troubles musculo-squelettiques.  Repéré 01-05-16 http://jasp.inspq.qc.ca/Data/Sites/1/SharedFiles/presentations/2014/JASP2014_InegaliteSanteTravail_25Nov_SStock.pdf
[4] CSST. (2014). Principales statistiques de 2013. Repéré 01-05-16 http://www.cnesst.gouv.qc.ca/publications/100/Documents/DC100_1689web.pdf
[5] CSST. (2015). Principales statistiques de 2014. Repéré 01-05-16 http://www.csst.qc.ca/actualites/2015/Documents/deuil2015.pdf
[6] Godbout, J. (2004). Des mots qui disparaissent. Repéré 01-05-16 http://scandaledelacsst.e-monsite.com/pages/abus-made-in-csst/des-mots-qui-disparaissent.html
[7] Uttam. (s/f). La gestion de la chronicité à la CSST. Quand la gestion des coûts prime sur la santé et le bien-être. Repéré 01-05-16 http://uttam.qc.ca/chroni.html
[8] Gravel, Sylvie. (2012).  Les inégalités sociales de santé des travailleurs immigrés au Québec victimes de lésions professionnelles. Repéré 01-05-16 https://remi.revues.org/5876
[9] JASP. (2014). Inégalités de santé attribuables au travail. http://jasp.inspq.qc.ca/Data/Sites/1/SharedFiles/presentations/2014/JASP2014_InegaliteSanteTravail_25Nov_SGravel.pdf
[10] Le Soleil. (2010). Une infirmière qui s'est suicidée avait été forcée de retourner au travail.  Repéré 01-05-16   http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201008/12/01-4306166-une-infirmiere-qui-sest-suicidee-avait-ete-forcee-de-retourner-au-travail.php
[11] Le soleil. (2010). CHUQ: le syndicat inquiet à la suite du suicide de cinq infirmières. Repéré 01-05-16 http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201008/12/01-4306071-chuq-le-syndicat-inquiet-a-la-suite-du-suicide-de-cinq-infirmieres.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4306166_article_POS1
[12] Le Soleil. (2010). Une détresse quotidienne pour bien des infirmières. Repéré 01-04-16 http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201008/12/01-4306167-une-detresse-quotidienne-pour-bien-des-infirmieres.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4306166_article_POS3
[13] Le Soleil. (2010). Détresse chez les infirmières: le devoir d'être proactif. Repéré 01-05-16 http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201008/13/01-4306482-detresse-chez-les-infirmieres-le-devoir-detre-proactif.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4306166_article_POS4

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